Voyager au Japon en octobre ou novembre : pourquoi l’automne 2025 est la meilleure saison pour partir ?

 

 

Octobre et novembre transforment l’archipel en un kaléidoscope de rouges, d’or et d’ambre. Entre températures douces, pluies modérées et journées encore longues, l’automne offre un confort rare pour enchaîner villes, montagnes et littoraux sans subir ni canicule ni froid mordant.

Les données d’affluence montrent un pic maîtrisé en octobre et une baisse progressive en novembre. Combinées à des prix de vols plus stables et à un yen qui favorise le pouvoir d’achat européen, ces deux mois composent un équilibre convaincant entre beauté des paysages, tarifs raisonnables et expériences culturelles majeures.

Dernier avantage, le calendrier 2025 concentre des festivals emblématiques et la fin de l’Exposition universelle d’Osaka au début d’octobre, tandis que Fukuoka accueille le tournoi de sumo de novembre. De quoi bâtir des itinéraires inspirés, des ruelles de Kyoto aux onsen de la péninsule d’Izu.

Voyager au Japon en octobre ou novembre 2025 : météo, feuillages et régions à cibler

Voyager au cœur de l’automne signifie composer avec un gradient latitudinal et altitudinal de couleurs. Les érables (momiji) rougissent d’abord au nord et en altitude, avant de gagner Honshu centrale et les plaines du Kansai, puis Kyushu. Cette progression permet d’enchaîner plusieurs “pics” de feuillages en un seul voyage bien rythmé, un atout rare par rapport à la floraison printanière beaucoup plus brève.

Côté météo, octobre marque la fin progressive de la saison des typhons, avec un risque décroissant au fil des semaines, et des températures souvent comprises entre 15 et 23 °C à Tokyo et Kyoto. Novembre devient plus frais et limpide, idéal pour les randonnées urbaines et les temples. Les journées restent lumineuses, particulièrement dans le Kanto, alors que les nuits claires offrent des perspectives photographiques sur les jardins nocturnement illuminés.

Au-delà des grands classiques, certaines zones brillent en automne. Les Alpes japonaises mêlent villages de montagne, ponts suspendus et gorges tapissées de feuillages. La péninsule d’Izu combine littoral dramatique, bains thermaux et érables sur fond de Pacifique. Sur la côte de la mer du Japon, Kanazawa et les Alpes de la préfecture d’Ishikawa se déclinent en tonalités flamboyantes, souvent avec moins d’affluence qu’à Kyoto.

Pour illustrer, un couple de voyageurs fictifs, Camille et Hugo, a structuré son parcours en 2025 autour de ce calendrier naturel. Arrivés fin octobre à Sapporo, ils ont profité des teintes éclatantes de Hokkaido, avant d’enchaîner sur Takayama et Shirakawa-go début novembre, puis Kyoto en pleine apogée de momiji. Le résultat est une succession de fenêtres optimales sans recourir à des distances trop longues ni à des budgets démesurés.

Pour sélectionner ses étapes, une méthodologie simple fonctionne: croiser altitude, latitude et calendrier des festivals, puis bloquer les nuits dans les zones qui atteignent leur zénith de couleurs durant votre créneau. Les jours d’illumination nocturne dans les temples du Kansai et de Kansai nord (comme Koyasan ou Arashiyama) méritent un ajustement d’agenda afin de profiter des reflets sur les étangs et des atmosphères brumeuses des jardins.

Fenêtres de couleurs et conseils par région

La carte ci-dessous présente des périodes indicatives, sujettes aux variations de l’année, mais robustes pour un plan d’octobre-novembre orienté paysages.

 

 

Région Période koyo 2025 (estim.) Temp. moy. (°C) Pluie Astuce terrain
Hokkaido (Daisetsuzan, Sapporo) Fin sept. à mi-oct. 8–16 Faible à modérée Monter tôt en altitude, privilégier l’aube pour éviter la foule.
Tohoku (Aomori, Nikko nord) Début à fin oct. 10–17 Modérée Gorges d’Oirase et lac Towada pour des reflets spectaculaires.
Kanto (Tokyo, Nikko) Fin oct. à mi-nov. 13–20 Faible Jardins urbains en semaine; Nikko très tôt le matin.
Alpes japonaises (Nagano, Takayama) Mi-oct. à mi-nov. 7–15 Faible Alternance onsen/rando; routes touristiques plus calmes en novembre.
Kansai (Kyoto, Nara, Osaka) Mi-nov. à fin nov. 9–17 Faible Réserver les illuminations; viser les temples secondaires tôt.
Chubu littoral (Kanazawa, Kaga) Début à fin nov. 8–15 Modérée Kenroku-en au lever du jour; cuisine de saison côté mer du Japon.
Shikoku (Iya, Kochi) Mi-nov. à début déc. 10–18 Faible Vallée d’Iya en semaine; ponts de lianes avec guides locaux.
Kyushu (Fukuoka, Aso) Mi-nov. à début déc. 12–20 Faible Parcs volcaniques avec météo claire; tournoi de sumo en novembre.
  • Planification glissante : avancer du nord vers le sud permet de rester dans la crête de couleurs.
  • Flexibilité météo : garder 1–2 jours “tampons” pour repositionner une randonnée ou une visite de jardin.
  • Soirées : réserver les nocturnes des temples et les quartiers historiques pour la “golden hour”.
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Au terme de cette cartographie, un constat se dégage: l’automne permet d’aligner paysages, confort et variété, avec une marge d’adaptation que ne propose pas toujours le printemps.

Affluence, budget et pouvoir d’achat : pourquoi octobre et novembre 2025 sont stratégiques

Japon

Les chiffres de fréquentation confirment que l’archipel attire fortement en octobre, puis s’apaise en novembre. Cette dynamique est idéale pour combiner événements de fin de saison (comme l’Exposition universelle d’Osaka qui se clôt mi-octobre 2025) et visites plus sereines dans la seconde moitié de l’automne.

Côté billets d’avion A/R Paris–Tokyo, la tendance moyenne observée place octobre autour de 910 € et novembre près de 896 €, avec septembre voisin de 886 €. Ces ordres de grandeur permettent d’arbitrer entre un départ tôt pour capter les derniers jours de l’Expo et un départ en novembre pour un budget voisin et des foules plus mesurées, notamment à Kyoto.

La configuration monétaire renforce l’intérêt: un yen avantageux augmente la marge pour des hébergements de caractère ou des expériences guidées. Sur place, les réservations d’hôtels ou ryokan via Booking.com offrent souvent des annulations flexibles, utiles si un typhon tardif impose une petite réorganisation. Liaisons domestiques et shinkansen se combinent sans effort, tandis que la réservation d’un TGV pour rejoindre l’aéroport de départ peut s’effectuer en amont sur Voyages-sncf.com.

Comparer affluence et prix pour optimiser la date de départ

Le tableau ci-dessous met en regard la fréquentation estimée et les prix moyens des vols pour calibrer le compromis idéal selon les priorités.

Mois Arrivées touristiques (est.) Prix moyen vol A/R Paris–Tokyo Lecture rapide
Septembre ~1,10 M ~886 € Moins de foule, météo encore chaude, bon tremplin vers l’automne.
Octobre ~1,28 M ~910 € Pic de couleurs au nord/altitude; fin de l’Expo d’Osaka mi-octobre.
Novembre ~1,18 M ~896 € Kansai au sommet du momiji; tournoi de sumo à Fukuoka.

Pour les vols, les liaisons directes avec Air France, Japan Airlines ou All Nippon Airways réduisent la fatigue au début du séjour. Les voyageurs qui privilégient un tarif contenu explorent aussi les itinéraires avec escale, au besoin via des consolidateurs ou agences spécialisées comme H.I.S. Travel France ou certaines offres packagées proposées par Voyages Leclerc ou Club Med, en demeurant attentif aux conditions de modification.

  • Anticiper 3–5 mois à l’avance sur un départ d’octobre maximise les choix d’horaires et de sièges.
  • Viser novembre si l’objectif est d’éviter les sites saturés, notamment le week-end à Kyoto et Nikko.
  • Segmenter le budget : 40% transport, 35% hébergement, 25% expériences/restauration, puis ajuster selon la force du yen.

Dernier levier d’optimisation: répartir les nuits sur plusieurs quartiers plutôt que de tout centraliser. À Tokyo, alterner Shinjuku (accès rail), Ueno (musées) et Nihonbashi (calme) fluidifie les journées et évite les trajets répétitifs.

En définitive, la fenêtre octobre-novembre 2025 apporte un trio rare: prix stables, pics de couleurs successifs et agenda culturel dense, idéal pour transformer un simple séjour en voyage marquant.

 

 

Itinéraires d’octobre ou novembre 2025 au Japon : 2 à 3 semaines bien construites

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Un emploi du temps lisible aligne les étapes en suivant la vague du feuillage et la respiration des villes. Sur trois semaines, la combinaison de capitales, d’un littoral thermal et d’un massif alpin donne un fil conducteur cohérent, avec suffisamment de “blanc” pour respirer.

Exemple inspiré par un planning réel de l’automne: Tokyo, mont Nokogiri, péninsule d’Izu, Ise, Osaka/Kyoto et Alpes japonaises. Cette épine dorsale mêle patrimoine, gastronomie et paysages marins. En 2025, elle s’adapte aux derniers jours de l’Expo d’Osaka en tout début d’octobre et aux jardins illuminés de Kyoto en fin de novembre.

Parcours 21–24 jours modulable

La trame ci-dessous est pensée pour octobre-novembre. Elle varie facilement selon la météo et la vitesse de déplacement souhaitée.

  • Jours 1–5 (Tokyo + Nikko) : jardins, musées, marchés; excursion à Nikko pour l’architecture au milieu des couleurs.
  • Jours 6–7 (Mont Nokogiri) : falaises sur la baie, bouddha sculpté, vues panoramiques idéales hors foule.
  • Jours 8–10 (Péninsule d’Izu) : onsen, côtes escarpées, sentiers côtiers; l’automne révèle des panoramas limpides sur le Pacifique.
  • Jours 11–13 (Ise et Meoto Iwa) : sanctuaires shinto, lever du soleil sur les rochers mariés, gastronomie de fruits de mer.
  • Jours 14–18 (Kyoto/Osaka/Nara) : temples, illuminations, ruelles historiques; escapade gourmande à Osaka.
  • Jours 19–22 (Alpes japonaises) : Takayama, Shirakawa-go, onsen de montagne; photos au lever du jour.
  • Jours 23–24 (Retour via Kanazawa ou Nagoya) : jardins et quartiers artisanaux avant le vol retour.
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Camille et Hugo ont inséré deux “jours joker” pour absorber la météo: l’un à Kanazawa, l’autre à Kyoto. Si un front pluvieux s’annonçait, ils basculaient vers musées et quartiers couverts, comme les marchés. Cette souplesse a garanti la visite des sites clés dans de bonnes conditions lumineuses.

Pour peaufiner un circuit, des ressources éditoriales aident à situer les priorités: la base d’expériences proposée par Japan Experience pour des idées thématiques, les carnets d’adresses de Le Routard pour des haltes à bon rapport qualité-prix, ou encore les échanges communautaires orientant vers des perles moins fréquentées. Enfin, réserver certaines petites gares ou segments interurbains avec des horaires précis se combine aisément avec un tronçon longue distance, en gardant un œil sur les correspondances propres aux shinkansen.

Choisir octobre ou novembre selon le style de voyage

  • Octobre : parfait pour Hokkaido, Tohoku et les Alpes; bonus si l’Expo d’Osaka fait partie du programme en tout début de mois.
  • Novembre : Kyoto, Nara, Kanazawa et Kyushu à leur sommet; marchés d’automne, illuminations et photos urbaines nocturnes.
  • Semaine 1 vs Semaine 3 : début de séjour au nord, fin au sud pour “surfer” sur la vague de couleurs.

Une dernière recommandation s’impose: plusieurs nuits par étape (au moins deux) pour limiter les transferts et approfondir chaque quartier. Cette cadence lente valorise l’automne, saison des détails et des lumières rasantes.

L’efficacité de ce canevas tient à sa logique: suivre la nature, ménager du temps et placer les grands moments (illuminations, matsuri) au cœur du voyage pour en conserver une empreinte vivace.

 

 

Événements d’automne et culture vivante : festivals, sports et expériences à caler en 2025

Japon Itinéraire 2 semaines

Au-delà des paysages, l’automne rassemble des rituels et fêtes qui éclairent l’âme japonaise. En octobre, Jidai Matsuri (Kyoto, le 22) déroule un millénaire d’histoire en costumes, tandis que le Kurama Fire Festival (Kyoto, le 22) embrase la nuit de torches monumentales. Plus au nord, Takayama Autumn Festival (9–10 octobre) sort ses chars richement décorés au cœur des ruelles, offrant des perspectives photographiques uniques.

Mi-octobre 2025, l’Exposition universelle d’Osaka touche à sa fin. Les derniers jours concentrent concerts, installations et une fréquentation significative, invitant à réserver en avance et à prévoir des itinéraires alternatifs en ville (parcs, musées, quartiers rétro) si les files s’allongent. En novembre, la scène bascule vers Fukuoka avec le grand tournoi de sumo, un moment privilégié pour saisir l’atmosphère d’une discipline codifiée où chaque geste compte.

Le 15 novembre, Shichi-Go-San voit les familles se rendre aux sanctuaires avec les enfants de 3, 5 et 7 ans en tenue traditionnelle. Observer avec discrétion, laisser la priorité aux fidèles et éviter la prise de vue intrusive constituent la bonne attitude. À Nara et Kamakura, les processions s’intègrent au décor de ginkgo dorés, ajoutant une dimension picturale à la visite.

Comment intégrer ces moments sans surcharger l’itinéraire

  • Prioriser 1 à 2 événements “phares” (ex. Jidai Matsuri et une illumination nocturne) plutôt que d’enchaîner des journées marathon.
  • Jouer sur les horaires : musées le matin, matsuri l’après-midi, jardins au crépuscule pour profiter des lumières d’automne.
  • Prévoir des alternatives en cas d’affluence (villages artisans, sentiers secondaires, bains thermaux).

Dans le Kansai, certaines illuminations (Kiyomizu-dera, Eikan-do, Kodai-ji) requièrent patience et réservation anticipée. L’expérience reste saisissante: reflets d’érables sur les étangs, cloches dans la pénombre, parfum de bois et de terre froide. Pour une vision complémentaire, la côte de Wakayama et les montagnes de Koyasan proposent des ambiances plus mystiques et souvent moins densément fréquentées.

Reste la question des billets et renseignements pratiques. Les calendriers, cartes et retours d’expériences sont consolidés par des acteurs éditoriaux connus des francophones. Croiser plusieurs sources permet d’affiner la planification et de sécuriser les créneaux les plus convoités.

  • Billets et ateliers : se renseigner tôt pour les sessions de thé, visites guidées et nocturnes de temples.
  • Sports et arts : vérifier les programmes de sumo, théâtre nô/kyôgen, expositions temporaires.
  • Mobilité : adapter le sens du circuit aux événements pour limiter les retours en arrière.

Ainsi, un automne dense se transforme en voyage maîtrisé: moins d’additions, plus d’intensité et une immersion qui respecte les lieux et leurs rythmes.

 

 

Vols, hébergements et transports : la boîte à outils pour un automne 2025 fluide

Japon Itinéraire 2 semaines

Un séjour réussi repose sur des choix logistiques solides. Sur le volet aérien, les vols directs opérés par Japan Airlines, All Nippon Airways et Air France épargnent les correspondances longues et facilitent l’arrivée en matinée, idéale pour se caler en douceur. Pour les budgets serrés, combiner une escale bien placée avec des horaires intelligents reste pertinent, à condition d’intégrer un temps tampon en cas de retard.

Les comparatifs d’offres via des intermédiaires spécialisés ou des opérateurs reconnus rationalisent la recherche. Pour certains, un forfait calibré proposé par Voyages Leclerc ou Club Med assure un cadre tout inclus et une lisibilité budgétaire, tandis que d’autres préfèrent assembler vol et itinéraire sur mesure via une agence experte comme H.I.S. Travel France. Dans les deux cas, l’automne autorise une stratégie hybride: réserver l’essentiel et garder 2–3 nuits flexibles en fin de parcours.

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Hébergement, repas et réservations malines

Les grandes villes offrent un éventail d’adresses, des hôtels design aux ryokan intimistes. Les plateformes à large stock, à l’image de Booking.com, facilitent les ajustements de dernière minute. À Kyoto, bloquer suffisamment tôt les nuits qui tombent sur les week-ends d’illuminations est crucial, les tarifs pouvant monter rapidement. En contrepartie, Osaka sert de base alternative bien reliée, avec des prix souvent plus doux.

  • Mix d’adresses : 60% hôtels urbains, 20% ryokan avec onsen, 20% hébergements atypiques (machiya, minshuku).
  • Repas : privilégier les menus d’automne (champignons, bœuf wagyu, poissons gras de saison); réserver les comptoirs prisés.
  • Bagages : services de livraison valise-hôtel pour libérer les trajets en train les jours de transition.

Pour les liaisons, la combinaison shinkansen + bus régionaux couvre l’essentiel. Les applications de navigation donnent les voies et horaires en temps réel, mais conserver une marge de 10–15 minutes entre deux quais reste l’assurance anti-stress, surtout sur des hubs comme Shin-Osaka ou Tokyo Station. Pour les départs français, la correspondance TGV/airport peut se gérer tôt via Voyages-sncf.com afin d’optimiser les lundis et jeudis, souvent plus abordables.

Assurance, connectivité et étiquette

Un contrat d’assurance voyage avec frais médicaux élevés et assistance 24/7 protège efficacement un circuit automnal qui multiplie les activités extérieures. Côté connectivité, une eSIM data évite la chasse aux bornes Wi-Fi et smooth les réservations de dernière minute. Enfin, respecter les règles locales — discrétion dans les sanctuaires, files d’attente ordonnées, paiement sans contact quand disponible — simplifie les interactions et renforce l’accueil sur place.

  • Check-list : passeport valable 6 mois, carte bancaire activée à l’international, copies numériques des documents.
  • Photographie : éviter les trépieds dans les lieux bondés; horaires décalés pour les prises de vue.
  • Vêtements : superposition légère, veste coupe-vent et chaussures imperméables à semelle crantée.

Cette boîte à outils transforme un calendrier chargé en déroulé sans heurts. Le résultat: énergie concentrée sur l’essentiel, du thé fumant à l’ombre d’un érable jusqu’aux ruelles qui craquent sous les feuilles.

Bien préparé, l’automne dévoile son plein potentiel: mobilité fluide, nuits bien placées, et une marge de manœuvre pour saisir l’instant sans renoncer au confort.

Conseils d’expert pour éviter la foule et révéler des lieux moins fréquentés en octobre et novembre

japon

Éviter les afflux ne signifie pas renoncer aux incontournables. L’astuce consiste à jouer sur les horaires, les portes d’entrée et les sites satellites. À Kyoto, par exemple, un lever de soleil à Nanzen-ji ou Shinnyodo peut précéder une entrée matinale à Eikan-do, avant de glisser vers des temples secondaires au fil de la journée. Les grandes allées d’Arashiyama gagnent à être parcourues avant 8 h, puis à s’échapper vers les collines adjacentes.

Le conseil récurrent des professionnels est d’éviter les vacances japonaises du Nouvel An, la Golden Week et Obon. En automne, le week-end concentre davantage de visiteurs; inverser le rythme (sites populaires en semaine, découvertes insolites le samedi) lisse la fréquentation. Les îles et péninsules restent de formidables échappatoires: Sado au nord, Amami vers le sud, et Yakushima pour ses forêts primaires recouvertes de mousse.

Stratégies concrètes sur le terrain

  • Fasce horaire : lever du jour pour les temples très demandés, crépuscule pour les jardins urbains.
  • Trajets diagonaux : relier deux quartiers éloignés par un parc ou une rivière pour éviter les axes saturés.
  • Micro-destinations : musées de quartier, marchés couverts, maisons de thé hors circuits.

Camille et Hugo ont découpé Kyoto par zones: Higashiyama tôt le matin, pause à Okazaki, puis remontée progressive vers le nord avec un final à Kitayama au coucher. Le lendemain, bascule sur Uji pour le Byodo-in, souvent plus respirable en fin d’après-midi. Ce type de séquençage maintient l’énergie, multiplie les occasions de rencontre et diminue la dépendance aux transports.

La pluralité d’approches éditoriales aide à contraster les points de vue et à sortir des sentiers battus. Les guides concis de Le Routard pour repérer des cantines locales, la base d’expériences thématiques de Japan Experience pour organiser une journée centrée sur l’artisanat, ou encore les retours de forums voyageurs pour mesurer la faisabilité d’un enchaînement: croiser ces sources affine les arbitrages sans alourdir la préparation.

  • Plan B météo : aquariums, expositions temporaires, cafés de torréfacteurs, bains publics (sento) en fin de journée.
  • Plan C affluence : temples de montagne, jardins de villas subalternes, quartiers étudiants.
  • Plan D photo : panoramas secondaires avec points hauts (colline, terrasse, pont).

Au final, l’automne récompense la curiosité. Les itinéraires qui alternent icônes et recoins intimes créent un rythme juste, nourri de chaleur humaine et de couleurs qui restent en mémoire bien après le retour.

 

Avis
Pierre de Splendia
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Je suis Pierre, un globe-trotteur passionné qui transforme chaque voyage en une expérience unique. Avec un flair exceptionnel, je parcours le monde à la recherche de destinations extraordinaires, captant leur essence authentique à travers mes récits. Éternel rêveur, je partage mes découvertes avec sensibilité, invitant les lecteurs à ressentir la magie de chaque lieu que je visite.

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